Principe
Pari long terme noté PLT
Un PLT est un pari dont le résultat ne sera connu que dans un très long moment. Les bookmakers anglais appellent ça des « outrights ». Le cas typique d’un PLT est, par exemple, pris en tout début de saison, le pari PSG sera champion de France de Ligue 1, ou alors Nancy sera relégué en Ligue 2, ou encore les USA gagneront le plus de médailles aux JO. Bien sûr, il y a des PLT sur de nombreux sports comme le football, le basket, le rubgy (qui gagnera le Top 14) et même le cyclisme (vainqueur du Tour de France).
La particularité des PLT, outre la très longue durée, est qu’il y a un grand nombre d’éventualités possibles. Par exemple, le pari quel club gagnera la Premier League a 20 possibilités car 20 clubs disputent cette compétition. Ce large éventail de possibilités complexifie le travail du coteur qui ne dispose plus de logiciels de prédiction mis au point par les bookmakers. La cotation des PLT reste donc, en grande partie, « manuelle ». Par conséquent, il y a plus de chances de trouver des values sur les PLT que sur les paris de matchs. Retrouvez ici nos PLT compétition EURO 2021
Pari moyen terme noté PMT
Un pari moyen terme diffère du PLT dans le sens où son échéance arrive dans 3 mois maximum. La durée d’exposition du pari, que les Anglais appellent « exposure » est plus courte qu’un PLT, mais plus longue qu’un pari match classique. Les paris du type vainqueur de tel championnat pris en 2ème partie de saison peuvent être considérés comme des PMT. Par exemple, notre pronostic Monaco vainqueur de L1 pris fin Janvier 2017 était un PMT. Un autre exemple de PMT est Murray gagne Wimbledon puisqu’on se retrouve avec une exposure de 2 semaines.
La durée d’exposition du pari est un facteur important à prendre un compte. En effet, une fois la mise effectuée sur un PMT ou PLT, l’argent est immobilisée et ne peut être ni retirée ni replacée. Cela a forcément un impact sur votre Bankroll, particulièrement si celle-ci n’est pas très élevée. Avoir 5% de sa bankroll placé sur un PLT de 10 mois implique concrètement que vous ne pourrez utiliser que 95% de votre bankroll pour le reste de la saison.
Faire des arbitrages
Faire un arbitrage consiste à utiliser les variations de cotes pour faire des profits quelque soit l’issue du pari. Cette méthode se rapproche beaucoup du cashout. La différence est que c’est au parieur de calculer la mise à effectuer pour être en arbitrage positif. Les paris longs et moyens termes sont effectivement idéaux pour faire des arbitrages positifs. Pourquoi? Parceque les PLT et PMT sont sujets à des variations de cotes importantes surtout lorsque la fin de saison approche.
Exemple
Reprenons notre exemple qui gagnera le titre de Ligue 1. Fin janvier les cotes étaient:
A ce moment là nous prenons une mise de 200€ sur Monaco coté à 2.30. Fin avril, avant la 35ème journée les cotes de Monaco et du PSG sont exactement inversées. Du fait de la fin du championnat approchant, et Monaco restant devant le PSG avec 4 points d’avance, les bookmakers estimaient alors que Monaco devenait favori. Monaco était à 1.55 et le PSG à 2.30. Nous étions donc, dans la position favorable d’un arbitrage positif. C’est-à-dire que nous avions la possibilité soit de laisser le pari aller à son terme, soit d’encaisser des profits même si Monaco perdait le titre. En remisant 200€ sur le PSG à 2.30, les retours possibles sont:
- Si Monaco est champion: 200€*2.30- 2*200€ = 460-400 = 60€ de profit.
- Si PSG est champion: 200€*2.30-2*200€ = 460-400= 60€ de profit.
Donc, quelque soit l’issue du championnat, à ce moment précis, nous sommes certains d’encaisser 60€ de profit. Pour la petite histoire, nous avons conservé notre pari, sans faire d’arbitrage, et encaisser au final 260€ de profit. On est à peu de choses près dans la même situation que lorsqu’il s’agit de convertir en cash un freebet à coup sûr .
Nos conseils pour les PLT et PMT
Selon nous, les paris à moyen terme sont à privilégier pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la durée d’exposition d’un PMT est plus courte. C’est un argument massif, car une fois placée, cette mise ne peut être réutilisée. Or dans le but de faire fructifier au maximum sa bankroll, ce manque de turnover est vraiment pénalisant. Clairement, il nous semble donc qu’il ne faut s’orienter vers un PLT que si la value est énorme. Par exemple une cote proposée à 5 que l’on évalue à 2 maximum. De même, sur les Jeux Olympiques, il y a de bonnes opportunités de gains à saisir.
L’autre argument de taille en faveur d’un PMT est qu’en milieu de saison (ou les 2/3) vous avez nettement plus de données statistiques et d’arguments pour affiner votre pronostic. En effet, en début de saison, la prise de pari reste assez spéculative. L’effectif de joueurs n’est pas encore stabilisé, des changements d’entraineurs au sein du club sont possibles, l’ambiance du vestiaire peut se dégrader, etc…L’avantage d’un PMT pris à la fin du mercato est que vous connaissez avec une quasi-certitude toutes ces données. Dans cette optique, le PMT semble nettement plus précis que le PLT.